Salutation de La Paz
Hola los franceses!
Vous avez vu on s'améliore en espagnol... On trouve que ces derniers temps il y a un peu de laissez aller sur les messagges, vous nous manquez...
On vous écrit de la capitale La Paz, une ville construite à partir du fond d'une vallée à flanc de montagnes, impressionnant mais trop grand et trop agitée pour nous. C'est pour ça que nous allons retourner vite dans nos montagnes, là au moins on se sent bien.. Demain nous partons pour une randonnée de trois jours, particulièrement attrayante, vous aurez plus de détails une fois qu'on l'aura faite. Et ensuite notre nouveau grand défis sera l'ascention du Huayna Potosi, un sommet eneigé de 6088m de haut dont les derniers 200m de dénivellés se montent à l'aide de crampons et de piolets... vous inquiétez pas on fera une jourmnée d'initiation avant. Ca va être dur dur pour nos poumons de fumeurs.
A part ça si vous vous demandez ce qu'on a fait depuis Potosi: Nous sommes bien allés à Sucre, où on a assisté aux élections présidentielles. Du coup pour notre première journée la ville avait des allures de villes fantome car tout était fermée, il n'y avait pas de circulation et presque personne dans les rues. Le soir à l'annonce des résultats on a juste eu le droit a une petite manifestation de joie mais pas plus car c'est Evo Morales qui c'est fait réélire et Sucre, ville riche, était pour un de ses concurrent.
Ensuite nous sommes partis trois jours dans la Cordilliera de los Frailes avec notre petit chez nous (notre tente) pour une bonne grosse rando, on en a bien chié. On n'a pas croisé un seul tourriste, que des locaux fort sympatiques qui étaient contents de nous voir. Ce n'était pas toujours facil de communiquer car ils parlaient surtout Quechua mais un simple sourrir et un regard amical en dit déjà beaucoup. Pour le retour vers la ville encore un transport jamais fait: le "camiones" une bétaillière surpeuplée d'humains et d'animaux (vache et moutons), sans compter les marchandises. Amande serrée entre les gens et Nico écrasé par les moutons, ce petit périple à quand même duré 3h30 sur une piste défoncée à flanc de montagnes, mais on en garde un très bon souvenir. Domage on n'a pas put prendre de photos, trop oppressés et les Jalqu'a (noms des habitants de ses montagnes) n'apprécient pas trop les photos.
Après ce pleins d'air nous nous sommes enfermés une journée à Cochabamba, une grande ville industrialisée du centre du pays, mais nous n'y avons pas trouvé d'intéret.
A bientot
Bisous des deux expatriés